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La conjoncture - et notamment l’imbroglio catalan - a relancé les questions lancinantes qui touchent à la Corse depuis près d’un demi-siècle. La proximité des élections territoriales sur l’île donne à ces interrogations un relief particulier. Le texte qui suit a été rédigé il y a plus d’un an. Je l’ai repris pour l’essentiel, en tenant compte des développements plus récents.

Une intervention de Roger Martelli lors d'une table ronde organisée par le MAD, le 16 septembre à Paris.

Dans le cadre des Amphis 2017 de la France Insoumise, Francis Vergne (Ensemble et Insoumis) a proposé un atelier dont ci-dessous la structure et ici le texte complet de ses notes.

La formule est devenue un lieu commun : l'orientation de Macron, c'est « ni de gauche, ni de gauche ». Ce n'est pas la même chose que la vieille prétention de Giscard d'Estaing qui soutenait que « la France veut être gouvernée au centre ». Macron, ce n'est pas ce « centre » introuvable qui n'a jamais été le centre de rien. C'est l'explosion d'un système politique dans lequel « droite » et « gauche » sont identifiables à des partis déterminés.

« "La société civile" ! On ne parle que de ça à propos du macronisme ».  Partant de ce constat, Laurent Lévy renvoie à ce qu'il écrivait en 2012 à propos de cette notion dans son livre Politique hors-champ. Il ajoute avant de citer cet extrait :  « La conclusion de ce long passage est : "Le véritable culte voué à la société civile par les tenants de l’ordre dominant s’explique ainsi parfaitement bien : il garantit leur monopole de l’action politique, et leur domination...