Michèle Kiintz

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Alors que le gouvernement, empêtré dans les affaires de tel et telle ministre, vient de dévoiler ses intentions concrètes - peu ambitieuses - en matière de transparence de la vie politique, il reste encore flou sur ses projets et sa méthode en matière économique et sociale. Filtrent cependant de quelques discours et de ses premiers échanges avec les organisations syndicales des éléments qui montrent que le nouveau Président directeur général de la France a bien prévu de mener une guerre...

Nous n’opposons pas ceux qui voteront Macron dimanche 7 mai et ceux qui s’abstiendront, voteront blanc ou nul. Comme des millions de citoyens, nous sommes indifférents aux consignes de vote sentencieuses… ou plutôt elles nous énervent sérieusement. Ceux qui prétendent culpabiliser les abstentionnistes n’entendent pas que ceux-ci n’ont tout simplement pas envie - euphémisme - de voter pour un adversaire de l’émancipation. D’ailleurs, depuis dimanche, Macron et ses soutiens ultralibéraux ne...

Après le ralliement sans scrupule1 de Manuel Valls à Emmanuel Macron, Benoît Hamon a déclaré ce mercredi : « Je suis le seul à pouvoir conjuguer des électorats différents, des radicaux aux plus modérés. Je suis aujourd'hui le seul à pouvoir les faire gagner ensemble et ainsi créer les conditions d'une majorité parlementaire pour gouverner ». Appel désespéré à un retrait hors de question. En fait, le candidat du PS et ses soutiens ne comprennent pas qu'« occuper une...

À Cerises, nous portons depuis plusieurs mois l’idée de faire avec la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Nous n’avons pas attendu que cette candidature s’impose dans le paysage. Nous avons pensé, dès mars dernier, que les frondeurs du Parti socialiste ne rompraient pas avec leur parti et que la primaire de la gauche et des écologistes était un piège pour la gauche d’alternative. Nous nous sommes dit qu’aucune candidature issue de la société civile n’était en mesure de faire le pont...

Passage en force à l'Assemblée nationale, puis vote au Sénat le 13 juin après que la commission dite des Affaires "sociales" l'ait musclée davantage pour satisfaire le MEDEF et espérer la faire voter à l'Assemblée… Elle est toujours là, la loi El Khomri. Et cela contre le NON majoritaire dans le pays.